1 semaine après le 1er confinement, on décide de lancer une chaîne YouTube avec une cliente.
En 1 an, on a réussi à obtenir plus de 4500 abonnés. Sauf que ça ne s’est pas vraiment passé comme on le voulait.
Dans cette vidéo, je vais vous dire ce qu’on a fait et les principales leçons qu’on en a tirées.
Je suis Kevin Pem, Consultant en marketing digital.
Ici on parle de générations de leads, de marketing de contenus et de marketing automation.
Si ça vous intéresse, alors abonnez-vous à ma chaîne YouTube.
Dans cette vidéo, je vais vous montrer comment on est passé de 200 à 4500 abonnés avec une cliente. Alors oui, 4500 abonnés c’est pas phénoménal, mais sur une niche une saturée comme l’investissement immobilier, obtenir 4500 abonnés en 1 an c’est un résultat convenable.
Aussi, petite remarque, je dirai beaucoup “on” dans la vidéo, parce qu’on a commencé à travailler avec elle lorsque j’étais encore dans l’agence Scaliing, qu’on a confondé avec un ami. Suite à des complications ces derniers mois, nous avons dû fermer l’agence. Peut-être que je vous en parlerai un jour dans une autre vidéo.
Dans cette vidéo, je vais vous partager les 5 piliers essentiels que j’ai utilisé avec cette cliente pour réussir sur YouTube. Ensuite on verra les 3 leçons que j’ai pu tirer de nos erreurs. Enfin, je vous donnerai des stratégies que je souhaite implémenter sur ma propre chaîne.
Pour commencer, je vais vous partager un peu de contexte pour bien situer cette cliente. On l’appellera Sofia. Sofia propose un accompagnement dans l’investissement immobilier pour aider les particuliers à obtenir leur prochain investissement rentable en 6 mois. Sa proposition de valeur réside dans le fait qu’elle a un background dans le droit, ce qui lui donne une image plus rassurante que la plupart des experts de son marché. Ce qu’on a beaucoup apprécié dès le début, c’est que Sofia était très impliquée et ultra réactive pour son projet.
Mais comme vous le savez probablement déjà, en mars 2020, la pandémie s’est accélérée et le confinement a pointé le petit bout de son nez. Dans la précipitation de réaliser des vidéos YouTube et à la fois de lancer une stratégie d’acquisition pour le lancement de son Académie le 1er mai, on a commis une GROSSE erreur. Sofia a loué une salle pour réaliser de belles vidéos, dans un beau décor. En parallèle, je lui avais envoyé un mail avec une template de script résumant les différents éléments nécessaires à incorporer dans une vidéo pour qu’elle soit réussie.
Dans ces différents éléments, il y avait une accroche pour capter l’attention du viewer dès le début de la vidéo. Cette accroche est ultra importante parce que YouTube recommande de réussir les 15 premières secondes de votre vidéo pour éviter que le viewer s’en aille.
Imaginez que vous réalisez une belle vidéo, que vous mettez tous vos efforts dans son optimisation, que vous arrivez à la placer en 1ère page de résultats de recherche sur YouTube… Mais que dès le début de la vidéo, même si vous avez réussi à le faire cliquer, le viewer s’en va parce que vous n’avez pas une accroche efficace…
Derrière vous perdez tout le travail de : tournage, de montage, de publication, et de promotion.
Ensuite, il y avait aussi le fait de demander des engagements. Parce qu’à l’époque, les engagements pesaient pas mal pour réussir sur YouTube. Depuis l’algorithme a été mis à jour, et maintenant c’est la performance de votre vidéo qui compte le plus. Surtout votre taux de clic et votre rétention d’audience.
D’ailleurs, je me suis souvent demandé les scores moyens à atteindre pour qu’une vidéo performe bien. Après quelques recherches sur des chaînes expertes, j’ai vu qu’il fallait viser en 5 et 10 % de CTR et entre 40 et 50% de taux de rétention pour qu’une vidéo performe bien.
Si vous êtes sur YouTube, dites-moi en commentaires quels sont vos taux moyens.
Avec Sofia, on a actuellement 57% de taux de rétention et 10,5% de taux de clic sur sa meilleure vidéo.
Revenons-en à nos fameuses erreurs. La dernière chose que j’avais prévue dans le script, c’était le fait de renvoyer les viewers vers une autre vidéo sur la chaîne. Cet élément avait un seul et unique but : celui d’augmenter le temps de session. On y reviendra plus tard, c’est aussi un des éléments clés pour réussir sur YouTube.
Donc, dans la précipitation, Sofia n’a pas vu mon mail à l’époque et n’a pas pu implémenter ces éléments avant le tournage. Ce qui fait que ça a engendré du travail en plus parce qu’on a du insérer des élements supplémentaires après le montage avec le vidéaste de l’époque.
Ça a engendré des coûts supplémentaires parce que ce vidéaste était indépendant, mais aussi du temps de travail en plus de la part de Sofia à qui j’ai demandé de filmer une accroche chez elle pour chacune des vidéos prévues.
La leçon à retenir ici c’est que c’est bien de se lancer rapidement sur YouTube, mais il y un minimum de choses à préparer avant pour réussir. Y’a une citation de Benjamin Franklin que j’aime bien et qui dit : By failing to prepare, you are preparing to fail.
En français, ça donne quelque chose comme : “En oubliant de vous préparer, vous vous préparez à l’échec.” Alors pour vous aider à vous préparer, je vais vous partager mes 5 piliers essentiels pour réussir sur YouTube.
ATTENTION. Je ne vais pas pouvoir vous détailler ces 5 piliers sinon cette vidéo va durer trop longtemps et je risque de vous ennuyer.
Mais si ça vous intéresse, alors likez cette vidéo et commentez “5 piliers” en dessous de cette vidéo et si j’ai suffisamment de demandes alors je publierai une vidéo sur le sujet.
Le pilier n°1 c’est la préparation.
Et elle commence par la création d’un template de script que vous allez pouvoir dupliquer pour toutes vos vidéos.
Dans la phase de préparation, plusieurs éléments vont ensemble.
D’abord, ce que vous devez faire c’est de trouver vos idées de sujet. Ensuite, les planifier sur un calendrier de publication. Et enfin travailler en lots. C’est ce qu’on appelle le batching.
Le batching consiste à regrouper les tâches suivant leur nature. Par exemple, vous pouvez regrouper le fait de rédiger tous vos scripts de vidéos en 1 matinée, puis de tourner les vidéos sur la matinée suivante.
En faisant du batching, vous serez plus efficaces et vous gagnerez du temps.
Le 2ème pilier, c’est le tournage.
Pour le tournage, ce que je vous recommande de faire, c’est de faire simple. Si vous n’avez pas encore de caméra, alors vous pouvez utiliser votre smartphone. Ce sera amplemant suffisant pour tourner une vidéo en full HD. Sauf si vous avez encore gardé votre Nokia 3310 ou votre Sony Ericson de l’époque. Dans ce cas, je ne peux rien faire pour vous.
Mais le plus important, ce sera la qualité sonore. Au delà de la qualité visuelle, ce qui plait le plus aux viewers et ce qui est le plus recommandé, c’est la qualité du son.
Et pour avoir une bonne qualité du son, vous pouvez utiliser une micro cravate comme celui-ci.
Ensuite, ce que vous devez faire, c’est de vous mettre face à une source de lumière. Par exemple, en face d’une fenêtre. Mais attention au changement soudain de la luminosité.
Il vaut mieux vous procurer une softbox, que vous allez placer un peu sur le côté et un peu au dessus de vous pour mettre du relief sur votre vidéo avec des zones d’ombre. Il existe plein de techniques d’éclairage, mais celle que je préfère c’est la technique Rembrandt.
Là ce que j’ai par exemple, c’est une soft box qui me sert de key light. Une soft box, qui me sert de hair light. Et des lumières utilitaires dans le fond pour habiller la vidéo.
Bref, fini de parler de matériel.
Parce qu’une fois que vous avez installé tous ces éléments, vous devrez vous donner à 120%.
En effet, la caméra ne retranscrit pas 100% de votre débit de parole et de vos gestes.
Ensuite le 3ème pilier, c’est le montage. Voici quelques conseils rapides.
Conseil n°1 : utiliser les jump cuts.
Cette technique est à utiliser pour couper les baffouements, les moments d’hésitation et les blancs.
Votre but est de condenser les meilleures parties de la vidéo pour rendre l’essentiel. Les jump cuts peuvent aussi drastiquement améliorer votre taux de rétention.
Conseil n°2 : utiliser des éléments graphiques
Comme le texte qui s’affiche juste ici, ou cette icone juste là. Ces éléments sont là pour appuyer et illustrer vos propos. Mais ils sont aussi là pour initier un semblant de pattern interrupt qui va renforcer l’attention du viewer sur votre vidéo. Plus d’attention = plus de rétention. Plus de rétention = plus de réussite sur YouTube.
Conseil n°3 : utiliser des B-Rolls aussi appelé plans de coupe.
Le B-roll peut-être une vidéo ou simplement une illustration fixe. Je sais que les vidéastes puristes viendront me contredire ici, mais bon je veux vous vulgariser tout ça. Donc pour le B-roll vidéo, vous pouvez en créer vous même ou alors en trouver sur des sites comme Pexel. Pareil pour les B-roll fixes.
4e et dernier conseil : utilisez les zooms.
Utilisés avec parcimonie, les zooms rendront aussi votre vidéo plus dynamique et améliorera votre taux de rétention.
Le 4ème pilier pour réussir sur YouTube, c’est la publication.
Avant même de parler de publication, vous devez au préalable déterminer votre fréquence de publication. Normalement, c’est déjà quelque chose que vous avez fait au niveau de la préparation.
Par exemple, vous pouvez décider de publier uniquement 2 vidéos par mois ou carrément 1 vidéo par semaine. Souvent, tous les gurus de YouTube vous diront qu’il vaut mieux privilégier la qualité à la quantité. Ce conseil est à prendre avec modération. Moi je suis plutôt partisan de faire de la quantité au début parce que vous aurez plus de chances de commettre des erreurs et de connaître des échecs.
Oui, vous avez bien entendu.
En fait, en commettant plus d’erreur, vous pourrez en tirer des leçons plus nombreuses et de manière plus rapide pour ensuite créer votre propre niveau de qualité.
Donc à vous de voir, si vous préférez faire de la “qualité” avec seulement 1 vidéo par mois et risquer de ne pas tirer assez de leçons assez rapidement. Ou s’il vaut mieux publier 1 vidéo par semaine en se trompant pour en apprendre plus sur l’algorithme adapté à votre marché.
Le plus important, ce sera de choisir une cadence, un jour, et une heure de publication ET de s’y tenir. YouTube aime la régularité. Mais c’est aussi important, parce que ça crée un rendez-vous pour votre audience.
Mais bon, c’est pas si facile que ça.
Je suis en train de vous dire tout ça, mais il faut savoir qu’avec Sofia, on n’a pas réussi à tenir sur la durée.
Entre avril 2020 et octobre 2020, on avait choisi de publier le jeudi à 18h00. C’était notre créneau.
Mais parfois, il nous est arrivé de publier le vendredi à 17h00.
Tout ça pour vous dire que vous devez pas vous mettre la pression tant que vous arrivez à publier des vidéos qui intéressent votre audience et cela régulièrement. C’est ce qui est le plus important.
Alors, je vois les experts venir me dire que certaines chaînes arrivent à s’en sortir sans forcément publier de vidéos toutes les semaines ou sans beaucoup de régularité.
C’est le cas de Marketing Mania par exemple, ou d’Un Créatif ou encore de Yann Leonardi.
Je peux aussi vous citer James Jani ou Paddy Galloway côté anglophone que j’adore.
Mais c’est différent pour eux, parce qu’ils fournissent sans doute énormément d’efforts pour créer un bon sujet de vidéo, à bien agencer les parties entre elles et à optimiser la vidéo dans son ensemble. Je le sais parce que Stan de Marketing Mania le dit lui-même et c’est pareil pour les 2 chaîne anglophones que j’ai citées.
Si vous vous sentez de faire la même chose, alors je vous y encourage. Sinon, adoptez une publication plus régulière avec des vidéos moins travaillées pour débuter.
On en arrive enfin au dernier pilier, celui qui est le plus important pour moi. C’est la promotion de la vidéo. En effet, sur YouTube, il ne suffit pas d’adopter la stratégie spray and pray, c’est à dire de publier la vidéo et d’attendre que les vues arrivent toutes seules.
Non. Il va falloir aller promouvoir votre vidéo partout sur tous les réseaux sociaux qui vous semblent pertinents pour votre audience.
Par exemple, si vous publiez des vidéos sur des analyses de football, alors je ne pense pas que LinkedIn soit le canal le plus pertinent pour la promotion de vos vidéos.
L’objectif principal de la promotion est de générer de la vélocité.
Qu’est-ce que la vélocité sur YouTube ? Il s’agit de l’impact et de l’effet boule de neige que vous allez pouvoir insuffler à votre vidéo pour qu’elle génère un maximum de vues par la suite. Pour vulgariser, plus vous générez de vues dans les premiers jours de publication, mieux la vidéo amassera de vues par la suite.
Mais attention parce que les vues ne suffisent pas. En réalité, je devrais plutot parler de temps de visionnage. Donc plus vous aurez de temps de visionnage dans les premiers jours, plus votre vidéo aura de succès.
Alors encore une fois, je ne peux pas vous détailler ces 5 piliers dans cette vidéo.
Mais si ça vous intéresse vraiment alors dites le moi en commentaires et je ferai une vidéo plus détaillée sur le sujet.
Revenons-en à notre étude de cas sur YouTube concernant Sofia.
Tout se passait bien depuis le lancement de la chaîne en avril. On a réussi à générer une bonne traction. Mais 6 mois après le lancement, on a eu quelques soucis.
Concrètement, on a voulu tester une nouvelle stratégie de conversion pour vendre l’Académie. Cette stratégie, certains d’entre vous la connaissent peut-être, c’est le closing.
On a eu recours à une agence de closers, c’est à dire des commerciaux qui viennent convertir les prospects au téléphone au bout d’un tunnel de vente.
Bref tout ça c’est de la théorie. Concrètement ça donnait ça : On faisait des webinars lives dans le but d’attirer des prospects, de les éduquer et de les pousser à l’action. Ici il s’agissait de réserver un appel pour faire le point sur leur situation et leur envie d’investir dans l’immobilier. Cet appel est généré directement sur l’agenda des closers. Ensuite le closer doit décrocher son téléphone, appeler le prospect et le convertir en client. Lorsqu’on a mis en place ce système, on a eu de beaux résultats avec en moyenne entre 20 et 30% de conversion. Soit 2 à 3 clients acquis, pour 10 appels générés. C’était un ratio correct. Mais très vite, lorsqu’on a voulu scaler, ça ne s’est pas passé comme prévu. Et ça sur plusieurs mois.
Vous vous demandez surement pourquoi je vous parle ce ça alors qu’on est en traint de parler de réussir sur YouTube. Le problème c’est que ce processus a été très lourd à la fois en termes financiers mais aussi humain. En effet, ce que je ne vous ai pas dit c’est qu’en parallèle de l’entrepreneuriat, Sofia cumulait aussi un CDI à temps plein et le management des closers.
Mais comme Sofia est humaine et qu’elle ne disposait pas d’un capital de temps illimité, elle a du prioriser. C’est pourquoi, on a du mettre une pause sur la création de contenus entre novembre 2020 et février 2021.
Voici 3 leçons que j’ai pu tirer de cette pause.
La première leçon c’est que les contenus evergreen ont bien performé.
Pour vulgariser, et si vous ne savez pas ce que c’est : Un contenu evergreen c’est un contenu décorrélé du temps qui va être valable peu-importe le contexte. Le meilleur exemple que je puisse vous donner c’est une vidéo qu’on a réalisé sur la résidence principale.
C’est un sujet qui est très recherché sur l’investissement immobilier. Cette vidéo a donc très bien performé jusqu’à devenir la meilleure vidéo en termes de KPI sur la chaîne.
Mais attention, c’est pas parce que vous faites des sujets evergreen sur votre chaîne qu’ils vont forcément bien performer.
Vous devez bien optimiser vos vidéos pour le taux de clic, la durée de visionnage et la rétention.
Encore, une fois, si ça vous intéresse, dites le moi et je ferai une vidéo plus détaillée sur le sujet.
La 2e leçon, c’est que cette pause a fortement impacté la croissance de la chaîne.
Du lancement de la chaîne en avril 2020 jusqu’en octobre 2020, on a publié 1 vidéo par semaine, soit 4 vidéos par mois. Ce qui a donné une bonne traction à la chaîne puisqu’on est monté à environ 400 nouveaux abonnés par mois. En faisant une petite analyse au mois de Janvier 2021, je me suis aperçu que cette croissance avait été divisée par 2, puisqu’on est passé à seulement 240 nouveaux abonnés par mois.
Donc clairement ici, on peut affirmer que d’arrêter de publier des vidéos d’un coup pendant une trop longue période peut ralentir la croissance d’une chaîne YouTube.
Et enfin la 3e leçon, c’est que cette pause a aussi impacté l’activité de l’Académie.
Je m’occupe de tout l’email marketing et du marketing automation pour Sofia. Et j’ai remarqué que la communauté était beaucoup moins réactive pendant cette pause.
C’est essentiellement parce que les vidéos YouTube servaient de contenus pour le lead nurturing.
Si vous n’êtes pas familiers avec le lead nurturing, en termes simple, ça veut dire que vous éduquez le prospect sur ses besoins s’il n’en est pas conscient. Et s’il en est conscient, vous l’éduquez sur la façon dont vous répondez à ce besoin jusqu’à ce qu’il se décide à acheter.
Du coup, pendant la pause, la communauté était moins réactive lorsqu’on faisait la promotion d’un nouveau contenu ou d’une offre.
Ma conclusion c’est qu’on a cassé le principe de réciprocité durant la pause. C’est un principe évoqué par Robert Cialdini dans Influence et Manipulations, qui est un très bon livre si vous vous intéressez à la psychologie du consommateur.
Donc en arrêtant de partager du contenu gratuit à notre audience, on a peut-être cassé ce principe de réciprocité et naturellement cette audience a été moins réceptive à nos offres commerciales.
Aujourd’hui, avec beaucoup de procrastination, je décide de lancer ma propre chaîne avec pour objectif de publier au moins 2 vidéos par mois.
Sur le YouTube anglophone, il y a un youtubeur que j’apprécie beaucoup et qui s’appelle Ali Abdaal. Et je me souviens que dans une de ses vidéos, il donne un très bon conseil sur le syndrome de l’imposteur.
Ce conseil, c’est tout simplement de vous positionner en tant que guide plutôt que guru pour partager du contenu sur un sujet. Et j’ai trouvé ce conseil très utile parce que jusque-là j’ai toujours eu peur de me lancer en me disant que je n’était pas un expert sur mes sujets. Mais avec le fait de prendre la position d’un guide, je vais pouvoir vous partager mes expériences et mes apprentissages en essayant de rendre ça utile pour vous. Et je me sens tout de suite plus à l’aise avec cette position de guide.
Alors sans plus tarder, voici quelques stratégies que je souhaite implémenter sur la chaîne :
D’abord, je pense que je vais réaliser quelques sujets evergreen et commencer à me prendre au jeu. Ces vidéos, je pense les réaliser seul, même si je pense que je délèguerais le montage à un freelance.
Ensuite, j’ai envie d’essayer de trouver mon juste de milieu en termes de durée de vidéo. Pour en revenir à Sofia, récemment, j’ai fait une petite analyse de la chaîne et voilà ce qu’il en est ressorti.
Sur les 10 vidéos les plus vues de la chaîne, 8 vidéos sur 10 durent 10 minutes ou plus. Mais 5 vidéos sur 10 durent plus de 15 minutes. Donc c’est clairement un indicateur que la durée de la vidéo est un facteur de succès. Encore une fois c’est à prendre avec des pincettes.
D’abord, parce que je ne vais pas publier des vidéos sur la même niche.Mais aussi parce que vous aurez beau faire une belle vidéo de 20 minutes… Si elle a un faible taux de clic et un faible taux de rétention, alors ça ne sert à rien.
Donc, je vais me concentre sur ces metrics là. Je vais publier des vidéos régulièrement, en travaillant un maximum la rétention en amont et bien sur la miniature qui sera primordiale.
Ensuite, Une fois que je serai un peu plus à l’aise, je commencerai à rechercher d’autres créateurs dans mon cercle pour faire 1 collaboration par mois. Plus spécifiquement 1 interview. Mais j’attendrai probablement 3 à 6 mois avant de commencer à faire ce genre d’interview.
C’est une idée que j’avais depuis longtemps et le fait que Stan de Marketing Mania en parle dans une de ses vidéos récentes m’a encore plus donné envie de concrétiser cette idée.
Si ça vous intéresse, je vous ferai un bilan de mes performances régulièrement. Dans ce cas, abonnez-vous pour ne rien rater.
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À très bientôt !
– Kevin Pem
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